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Le gang des rêves, ode à l'American Dream

Avant-propos : Ma critique sera à la mesure de ce roman, longue ! Mais il faudra vraiment aller jusqu'à la conclusion pour vous faire votre opinion.

Pour résumer mon sentiment général, je n'ai pas aimé Le Gang des Rêves de Luca Di Fulvio.

Pour résumer mon sentiment général j'ai aimé Luca Di Fulvio.

C'est l'histoire de Cetta, petite fille Italienne, au début des années 1900, issue d'une famille pauvre (esclave) qui la maltraite (mais qui est elle-même mal-traitée et dans un univers ou tout le monde est maltraité, bref pardonnez-moi l'expression mais "la grosse loose" ;-)).

Cetta se fait violer par un ami de son patron, à l'âge de 14 ans. Elle tombe enceinte et 6 mois après l'accouchement, décide de donner un autre avenir à son fils en s’exilant seule avec lui pour les Etats Unis.

Elle se fait violer pendant toute la traversée par le capitaine du navire qui l'embarque pour son rêve Américain et arrivée là bas, elle est directement orientée vers une carrière de Putain.

Bon elle a quand même un peu de chance, le gérant de la maison de passe, Sal, un gars qu'on finira par adorer, décide de la prendre sous son aile...

Voilà pour l'intro (qui résume bien ce que je pense de ce roman, qui frôle de très-très près le gros-gros cliché). L'histoire du roman, elle, portera d'avantage sur Christmas (le fils de Cetta), et de la façon dont il va conquérir l'Amérique pour les beaux yeux d''une jeune juive, Ruth, qui se fait violer par le gros méchant Bill dès le début du roman mais qui sera sauvée par la puissance de l'amour de Christmas et la grandeur de l'Amérique !

Donc pour résumer, c'est blindé de bons sentiments, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, sauf les méchants qui sont très méchants.

Et ah ! oui ! il faut ajouter un peu de noirceur à tout ça, donner plus de profondeur aux personnages, donc on va ajouter une période noire au héro si gentil (mais bon pas trop noire quand même hein !).

Et puis on va dire que le plus grand truand de New York, le plus redouté, ben en fait il est gentil, il suffit de savoir le prendre et Christmas, vu qu'il est extraordinaire, il va en faire son seul et unique ami... j'en passe et des clichés. Voyez le genre ? L'histoire ne tient pas debout une seconde et c'est long, mais c'est long ! 944 pages ! Pour les obtenir, on ajoute de longs descriptifs et des chemins de traverse inutiles à l'histoire et le lecteur n'en peux plus d'attendre le dénouement qu'il a deviné dès la première partie du roman.

Vous noterez donc que ce roman m'a légèrement énervée ;-)

Et en cela je l'ai aimé, que quelque-chose qui vous fait réagir est forcément quelque-chose que vous aimez un peu (enfin je crois...).

Car oui je l'ai aimé, je me suis attachée aux personnages, j'ai voulu à tout prix connaitre le dénouement même si je le connaissais dès le départ, et j'ai trouvé qu'il transmettait un beau message d'espoir. Et vraiment, à la dernière page, il m'a emplie d''espoir. Comme une espèce de thérapie de l'optimisme.

Donc la conclusion est :

1- Je suis contente de l'avoir lu.

2- Je ne sais pas si je vous le conseille mais vous avez toutes les cartes en mains. A vous de voir !

Je ne conseille ce roman à personne de ma connaissance je crois (mais à d'autres que je ne connais pas sans doute...)

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